Parce que la lecture reste un moment de partage entre les jeunes et les adultes. Les jeunes ou moins jeunes aiment qu’on leur raconte des histoires à voix haute.
Parce qu’une approche ludique mêlant oralité et jeux avec des mots , décomplexe et offre la possibilité de se faire confiance et d’affirmer sa présence .
Parce que la lecture à voix haute permet d’entendre sa voix , d’oser se faire entendre par un public, via les mots d’un auteur.
Atelier ludique de lecture à voix haute à l’adresse d’enfants, adolescents , ou adultes.
intervention de Florence Bisiaux , Séverine Ragaigne, Adeline Fleur Baude, comédiennes ayant pratiquées de nombreux ateliers ludiques de lecture à voix haute avec des enfants et des adolescents
Ateliers de deux ou trois heures de pratique , selon l’âge des participants et la fréquence des interventions.
Proposition à partir d’extraits de romans contemporains, d’albums jeunesse, d’extraits de pièces de théâtre contemporaines ou de lectures des participants.
Possibilité d’adapter de manière spécifique au travail sur l’illettrisme.
La séance commence par une mise en cercle des participants: petits jeux ludiques, physiques, verbaux pour lâcher prise , se faire confiance , oser se montrer, entendre et faire entendre sa voix . Puis , en collectif, ou par deux, trois, pour lutter contre le manque de confiance qui nous paralyse devant un public, les participants font entendre un extrait de roman, dans une pratique à la fois ludique et technique .
Programme modulable selon le public concerné.
Le Prix Sony Labou Tansi des lycéens 2018 a été décerné à David Paquet pour Le brasier, une pièce publiée chez Leméac éditeur. Le lauréat a été désigné le 26 avril au Centre Culturel Jean-Moulin à Limoges. Créé il y a 16 ans en Limousin, ce prix est devenu aujourd’hui international. Il a pris son essor en Nouvelle Aquitaine, accueillant plus de 700 lycéens des académies de Limoges, Bordeaux et Poitiers, tout en renforçant son rayonnement dans toute la France et à l’étranger. En 2018, plus de 1 300 lycéens participent au vote.
Le prix, qui a pour objectifs de faire lire, entendre et voir du théâtre contemporain d’expression française, est une des actions du Pôle de Ressources pour l’Éducation Artistique et Culturelle (PREAC) «Écritures et Théâtres Contemporains Francophones», piloté par l’atelier Canopé 87 et le Rectorat de Limoges, en partenariat avec les Francophonies en Limousin et sa Maison des auteurs. Il est soutenu par la Direction Régionale des Affaires Culturelles et le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine.
Pour la sixième année consécutive, les Centres culturels municipaux de la ville de Limoges s’associent au prix. Ils ont accueilli au Centre culturel Jean Moulin, les classes de l’académie de Limoges qui ont élu leur texte lauréat parmi les cinq œuvres étudiées tout au long de l’année scolaire: Lubna Cadiot (x7) d’Anaïs Allais, France, 2016, Actes Sud-Papiers; Les larmes d’Œdipe de Wajdi Mouawad, Liban/Canada-Québec/France, 2016, Leméac/Actes Sud; Le brasier de David Paquet, Canada-Québec, 2016, Léméac; Berlin sequenz de Manuel Antonio Pereira, Portugal/Belgique, 2017, Espaces 34; Kinky Birds d’Elsa Poisot, Belgique, 2016, Lansman.
Pendant cette journée du 26 avril, les élèves ont débattu et présenté leur argumentation suivant différents modes d’expression: création d’affiches, lecture d’extraits des cinq œuvres, critiques radiophoniques, interpellations, écritures d’invention, plaidoiries. A l’issue de ces plaidoyers, les élèves de l’académie de Limoges voteront (un élève = une voix) pour désigner leur lauréat. A ce vote s’ajoutera celui des autres participants collecté par voix numérique. L’opération ne s’arrête pas là, lors du Festival des Francophonies, une dizaine de lycéens volontaires participeront à un stage de lecture avec les comédiens de la compagnie Méthylène, suivi d’une lecture-spectacle publique, inscrite dans la programmation du Festival, du texte lauréat.
Communiqué de presse | Prix Sony Labou Tansi